vendredi 6 février 2015

Les saison de l'amour - extrait

Je t'ai rencontrée au printemps, à l'aube de tes seize ans. Libre, souriante, ouverte à la vie, déterminée au bonheur. La fraîcheur de ton teint n'avait d'égale que la douceur de tes seins. Tu étais si douce, puissante et fragile, mystérieuse et exubérante. A tes côtés je me sentais le plus immense des hommes, fier de te tenir par la main, capable des plus grands exploits. J'aurais pu réduire au ridicule tous ceux qui promettaient de te décrocher la lune, déplacer les océans plutôt que les montagnes, m'amuser de la mort comme on joue avec un nouveau né, étirer la vie, vaincre le temps et la plus atroce des maladies. Il aurait suffit que tu me regardes pour que mes forces soient plus intenses que mes muscles. T'aimer me suffisait. J'aurais même pu arrêter de respirer si tu me l'avais demandé.
La vie à tes côtés s'annonçait belle, divine, sereine. Un horizon sans nuage.
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Je t'ai aimé dès que je t'ai vu, sous ce soleil d'été. Passionné, téméraire et heureux. Ton énergie euphorisante irradiait autant que le soleil de juillet. Tu étais rayon, chaleur, lumière. Moteur de ma vie. Motard de la nuit. Ton souffle réchauffait mes entrailles autant que ton sourire illuminait mon cœur. Ta seule présence m'enveloppait d'un bien être indescriptible, le moindre de tes messages faisait bouillir mon sang, lequel ne coulait d'ailleurs que pour toi. Mes yeux s'ouvraient uniquement pour te voir, mes doigts te cherchaient partout. Tu m'as attendu à la sortie de l'université et tu m'as emmenée parcourir le monde. 

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